La prosommation : du spectateur au co-acteur
- À l’origine, autour des années 2000, la prosommation s’exprimait surtout dans le contenu numérique : les usagers téléchargeaient, partageaient, « disruptaient » (piratage, open source…).
- Puis, vers 2010, c’est le secteur des services qui a subi cette évolution : économie collaborative, ubérisation, etc.
- Depuis 2020, cette transformation s’étend aux objets physiques (Vinted – premier vendeur de prêt à porter en France) et à l’énergie, par l’autoconsommation via panneaux solaires, pompes à chaleur, etc.
Un point essentiel : ces ruptures technologiques sont souvent « low-tech » et émergent lorsque les individus s’approprient des solutions simples et existantes (comme Leboncoin ou Vinted), sans nécessiter des technologies complexes.
Thierry Rayna inscrit ce mouvement dans le cadre de la « troisième vague » d’Alvin Toffler : après l’agricole (villages) et l’industrielle (entreprises), c’est la société de l’information qui voit naître des communautés autonomes.