Pierre Malige, enseignant en génie mécanique à l’IUT de Nantes, nous partage comment Ruptur aide les étudiants à intégrer des notions de RSE et d’éco-conception au sein de leur écosystème professionnel, grâce notamment aux neufs fondements Rupturqui constituent un véritable guide pour permettent aux étudiants de disposer de clés concrètes pour analyser et repenser les modèles existants.

Interview réalisée le 26/11/2024
Qui êtes-vous et que que faites-vous chez Ruptur ?
Je suis Pierre Malige de l’IUT de Nantes. Je travaille en génie mécanique et j’anime un parcours conception et production durable et citoyenne. Dans ce cadre, nous réalisons des projets de Low-Tech et des projets d’éco-conception avec les étudiants.
Comment décrirais-tu Ruptur ?
Pour moi, Ruptur, c’est une manière de montrer aux étudiants ce qu’est la RSE, et l’aborder à l’intérieur des entreprises aujourd’hui à travers un discours de gens qui vivent ça, et non pas un discours scolaire.
Ruptur, qu’est-ce que ça t’apporte ?
Ça apporte une méthodologie pour analyser les entreprises qui accueillent nos étudiants. L’ensemble de nos étudiants sont alternants et ça leur permet de voir leur entreprise et l’analyser avec les principes de Ruptur, sans jugement, et ainsi de mieux comprendre l’écosystème dans lequel ils sont en train de s’insérer, et pourquoi pas imaginer de faire bouger cet écosystème.
C’est quoi le truc en plus de Ruptur ?
Le petit plus de Ruptur pour moi, il y en a pas mal, mais si je devais en sortir un qui vient tout de suite, c’est Catherine Derousseaux qui nous a accompagnés, qui est très vivante et avec qui le contact est très chouette entre elle et les étudiants notamment.
Une Anecdote ?
Quelque chose que j’aime bien et qui s’est passé avec Ruptur, c’est les premières fois où les étudiants sont partis en entreprise avec les neuf fondements de Ruptur pour essayer de regarder comment cela se passait à l’intérieur de leur entreprise d’accueil d’alternance. Ils pensaient qu’ils allaient être mal accueillis. Ils ne se sentaient pas légitimes d’arriver avec ces questions. Beaucoup sont revenus en disant que c’était quelque chose d’assez vivant dans l’endroit où ils avaient travaillé et qu’ils n’avaient pas du tout eu de difficultés à parler de ça avec les collègues. C’est vraiment intéressant parce que dans l’univers de la mécanique, on peut avoir parfois l’impression que les valeurs humaines sont éloignées de nous, de notre travail, voire même peuvent être vues comme des faiblesses. Or avec Ruptur, ça les met au centre de la scène et ça leur permet d’en faire une matière qu’on va travailler.
Et toi, tu fais quoi pour notre avenir ?
Si une classe d’enfants me demandait ce que je fais pour leur avenir, je dirais franchement, pas grand-chose, ou pas assez. Mais ce qu’on fait ensemble avec Ruptur, j’espère qu’au moins c’est sincère et que c’est une première brique. Pour aller plus loin, il va falloir en mettre d’autres.
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