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Membre Ruptur : Pascal Metenier - Caliplast (44)

nous parle de son engagement

Pascal Metenier – Dirigeant de Caliplast (44) nous parle de la genèse de Ruptur, de sa création à aujourd’hui en tant que membre co-fondateur. Il nous raconte son action pour repenser le déchet en ressource, une belle victoire pour l’économie de demain. Il nous partage sa vision de la notion de « trublion », valeur de Ruptur qui permet le pas de côté, la vision différente, la créativité, et de transformer des difficultés en opportunités.

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Interview réalisée le 27/11/2024

 

Qui êtes-vous ?

Bonjour, je m’appelle Pascal Metenier, je suis le dirigeant de la société Caliplast qui est une société de plasturgie basée au sud du département de Loire-Atlantique.

 

Que fais-tu chez Ruptur ?

Je suis membre de Ruptur depuis la première heure. J’ai participé à la genèse de l’association.
Cette aventure Ruptur a démarré en septembre 2017 lors d’une conférence lors de laquelle nous avons pu découvrir l’« économie bleue » de Gunter Pauli. Ça a été à l’origine de Ruptur. Une quinzaine de dirigeants d’entreprises qui ont participé à cette présentation ont, ensuite, mis les bouchées doubles pour créer cette belle association Ruptur en 2018.

 

Comment décrirais-tu Ruptur ?

Ruptur, pour moi c’est deux choses fondamentales prônées par Gunter Pauli.

La première, c’est l’énergie. Plutôt que d’utiliser de l’énergie fossile, demain pourquoi ne poussons-nous pas pour utiliser de l’énergie renouvelable ?

Le deuxième engagement de cette économie bleue, c’est une chose que l’homme a inventé au début de l’humanité ; une invention bien triste : c’est celle du déchet. En fait, dans le vivant, avant que l’homme apparaisse, il n’y avait pas de déchet. Le déchet d’une espèce était la ressource d’une autre espèce. C’est le cycle de la circularité.

Qu’est-ce que ça nous inspire ? C’est que demain, chaque fois que l’on raisonnera déchet, s’il y a moyen de penser un déchet autrement qu’un déchet, nous avons tout gagné. Parce qu’un déchet, que ce soit à titre de personne, ou à titre de collaborateur d’une entreprise, peut être une ressource. Une entreprise produit des déchets, une personne dans son usage quotidien également. Donc si demain, la personne ou l’entreprise et ses collaborateurs, réussit à transformer un déchet en une ressource, c’est une belle victoire pour l’économie de demain.

 

Et si une classe d’enfants te demandait « et toi, tu fais quoi pour notre avenir » ?

Je pense que ma réponse serait simple et tournerait autour de cette fameuse question du déchet. Si demain on transformait un déchet en une ressource, ça serait magnifique. C’est ce que, depuis le début de l’association Ruptur, je m’efforce de faire chez Caliplast, et il y a de belles victoires. Et j’encourage tout le monde à réfléchir et à penser le problème autrement.

 

C’est quoi le truc en + de Ruptur ?

Le truc en plus de Ruptur, c’est une des valeurs que nous avons créés à la fondation de l’association : c’est la notion de trublion. Il ne faut pas hésiter demain à être le poil à gratter de quelque chose ou de quelqu’un. Et cette notion de trublion est très intéressante parce que ça permet le pas de côté, la vision différente, la créativité qui permet de transformer des difficultés en opportunités.

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