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LES RÉPARABLES : un deuxième modèle labellisé Ruptur !

Quand les vêtements durent plus longtemps en optant pour la réparation !

© Ruptur Comité label YUNIBOAT(27)

En Avril 2021, Ruptur labellisait un deuxième projet bleu : LES REPARABLES (85) porté par Blandine BARRÉ.

 

Ce projet consiste à faire durer les vêtements plus longtemps en réparant les textiles des particuliers, des entreprises et des marques, avec un atelier de réparation et un outil digital qui facilite l’accès à cette pratique.

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Interview publiée en juin 2023

Ruptur : Qui es-tu ?

Blandine : Je m'appelle Blandine BARRÉ et j'ai fondé Les Réparables qui est située aux Essarts.

Ruptur : Quel projet est labellisé et depuis quand ?

Blandine : Le modèle labellisé Ruptur, depuis avril 2021, c’est mon entreprise Les Réparables, un service de réparation textile.

Ruptur : En quoi ton projet est en rupture avec ce qui existe ?

Blandine : Mon modèle est en rupture par rapport à ce qui existe actuellement parce qu’on travaille sur un produit déjà existant qui vient contrer nos modes de consommation actuels qui sont basés uniquement sur le jetable, et ce depuis plusieurs décennies.

Ruptur : En quoi ton projet a-t-il un impact environnemental social et sociétal positif ?

Blandine : Mon modèle a un impact sur l’environnement, le sociétal et le social parce qu’on fait de la réparation de vêtements. D’un point de vue environnemental, au lieu de recréer un nouveau produit, on vient travailler sur un produit déjà existant qui ne nécessite pas d’extraction de ressources, qui limite les transports, la consommation d’énergie est limitée et uniquement basée sur notre acte de réparation. Ensuite d’un point de vue sociétal, à travers la réparation l’objectif est de participer à changer les mentalités, les modes de consommation en rendant désirable l’acte de réparation. C’est quelque chose qu’on avait complètement perdu. Enfin d’un point de vue social, tout simplement déjà par les emplois qu’on crée, de valoriser ce savoir-faire et valoriser les personnes qui font ce métier manuel. Et enfin lutter à travers ça contre les gens qui fabriquent de la fast-fashion et qui est souvent réalisée dans des conditions plutôt déplorables.

Ruptur : Quelle est ton actu ?

Blandine : Mon actu du moment c’est l’ouverture officielle de l’atelier de Lyon, après un an et demi d’expérimentation dans le but de dupliquer le modèle et favoriser le local.

Ruptur : Quel est ton enjeu ?

Blandine : L’enjeu, c’est l’ouverture d’un centre de formation, en Vendée au siège des Réparables, dans le but de former les futures compétences et les métiers de demain.

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